Quels sont les modes de financement de la retraite ?

De nos jours, on ne peut plus espérer survivre sans pension. C'est pourquoi le gouvernement a rendu l’assurance retraite obligatoire. Cependant, il existe également d’autres modes de financement de la retraite qui ne sont pas obligatoires. Mais lequel est le plus intéressant ?

Les modes de financement les plus courants

Actuellement, on peut classer les financements en deux catégories, à savoir : 1. le régime de retraite par répartition C’est l’ensemble des régimes de base obligatoires et des régimes complémentaires. La retraite par répartition est simple : les jeunes financent les retraités… On parle alors de principe de solidarité d’intergénérationnel. Le CNAV est l’organisme compétent pour le système de base dans la région parisienne, tandis que dans les provinces, ce sont les CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail) et dans le département d'outre-mer, les CGSS. Pour les régimes complémentaires, il faudrait s’adresser à l’Agirc, l’Arrco, l’Ircantec, le CRPN ou l’Ircec 2. Le régime de retraite par capitalisation Elle regroupe les épargnes individuelles facultatives qui relèvent d’une décision personnelle. Elle sert à compléter la pension. Le recours à ce mode de financement est incontournable pour bénéficier d’un meilleur niveau de vie après le départ à la retraite. Dans ce cas, l’intéressé devra verser une épargne dans une banque, une mutuelle, etc. tout au long de sa vie active pour pouvoir bénéficier d’une rente. Les plus connus sont : · le plan d’épargne retraite populaire (Perp) · les contrats retraite Madelin pour les travailleurs non-salariés (artisans, commerçants, chefs d’entreprise, professions libérales) · et les contrats retraite Madelin agricole pour les exploitants agricoles Attention ! La rente dépend des versements effectués pendant les années d'exercice.

Les autres formes de financement

Il existe d’autres formes de financement qui sont moins courantes : · l’organisation des retraites sollicitée par les entreprises : c’est l’entreprise elle-même qui prélève une partie des salaires pour financer la retraite de ses salariés afin de compenser les écarts entre le salaire et la pension · le système beveridgien : c’est un système public de solidarité qui est destiné à assurer un minimum vital aux personnes âgées qui ne bénéficient pas d’une pension ou dans le cas où la pension est faible, ne pouvant pas subvenir à leurs besoins

Bon à savoir !

Dans le cadre du régime par répartition, la base de la pension est calculée à partir des 10 meilleures années d’exercice et de la durée d’activité. De la sorte, ceux qui sont passé par une période d’inactivité plus ou moins longue percevront une somme équivalente. En effet, il faudrait remplir 40 annuités pour obtenir une pension complète. En outre, le nombre d’enfants ou la présence d’un enfant handicapé dans une famille peut aussi influencer sur le montant de la pension.

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