Au congrès de la Société Européenne de Cardiologie de Stockholm tenu fin Août 2010, des experts internationaux : C. PIZZI (Italie), C. DICKENS (Royaume-Uni), J. DENOLLET (Pays-Bas) et D. K. MOSE (Etats-Unis) se sont accordés pour constater que la dépression et l’anxiété sont fréquemment retrouvées associées aux maladies cardiaques.
Ainsi 15% des patients atteints de syndrome coronariens aigus présente également un épisode dépressif majeur, 20% des patients pontés sont également atteints de troubles dépressifs majeurs; il en est de même pour 15% des insuffisants cardiaques.
La dépression et l’anxiété peuvent favoriser les cardiopathies par les mécanismes comportementaux suivants : tabagisme, inactivité, obésité, inobservance des conseils hygièno-diététiques simples.
J.DENOLLET retrouve chez ces patients cardiaques des personnalités marquées par leur tristesse mais aussi la colère ; l’irritabilité, les affects négatifs et une inhibition sociale. Ce type de personnalité se rencontre plus souvent chez les patients coronariens et insuffisants cardiaques que dans la population générale. Il a été rapporté un risque de complication cardiovasculaire péjoratif accru. La valeur prédictive d’un syndrome dépressif, et plus encore de l’anxiété sur l’apparition de maladie cardiaque de type ischémie, infarctus, a été rapportée par plusieurs travaux. La pathologie dépressive entraine une valeur pronostique péjorative pour ces pathologies cardiaques.
Compte tenu de ces éléments, la dépression, et l’anxiété doivent être prises en charge pour permettre d’améliorer la qualité de vie des patients. La base de la consultation sera avant tout l’établissement d’une bonne relation médecin-patient. La qualité de vie doit avoir un impact positif sur l’évolution de la maladie cardiaque et demeure la première démarche de la réadaptation cardiaque pour ces patients.
Des bonnes raisons d’être heureux
Au congrès de la Société Européenne de Cardiologie de Stockholm tenu fin Août 2010, des experts internationaux : C. PIZZI (Italie), C. DICKENS (Royaume-Uni), J. DENOLLET (Pays-Bas) et D. K. MOSE (Etats-Unis) se sont accordés pour constater que la dépression et l’anxiété sont fréquemment retrouvées associées aux maladies cardiaques.
Ainsi 15% des patients atteints de syndrome coronariens aigus présente également un épisode dépressif majeur, 20% des patients pontés sont également atteints de troubles dépressifs majeurs; il en est de même pour 15% des insuffisants cardiaques.
La dépression et l’anxiété peuvent favoriser les cardiopathies par les mécanismes comportementaux suivants : tabagisme, inactivité, obésité, inobservance des conseils hygièno-diététiques simples.
J.DENOLLET retrouve chez ces patients cardiaques des personnalités marquées par leur tristesse mais aussi la colère ; l’irritabilité, les affects négatifs et une inhibition sociale. Ce type de personnalité se rencontre plus souvent chez les patients coronariens et insuffisants cardiaques que dans la population générale. Il a été rapporté un risque de complication cardiovasculaire péjoratif accru. La valeur prédictive d’un syndrome dépressif, et plus encore de l’anxiété sur l’apparition de maladie cardiaque de type ischémie, infarctus, a été rapportée par plusieurs travaux. La pathologie dépressive entraine une valeur pronostique péjorative pour ces pathologies cardiaques.
Compte tenu de ces éléments, la dépression, et l’anxiété doivent être prises en charge pour permettre d’améliorer la qualité de vie des patients. La base de la consultation sera avant tout l’établissement d’une bonne relation médecin-patient. La qualité de vie doit avoir un impact positif sur l’évolution de la maladie cardiaque et demeure la première démarche de la réadaptation cardiaque pour ces patients.